L’accord sur la responsabilité sociale du groupe EDF prévoyait la constitution d’un groupe de suivi de l’accord, représentatif de l’ensemble des salariés. C’est maintenant chose faite, puisque ce
« Comité de dialogue sur la Responsabilité sociale » (CDRS) du groupe s’est réuni pour la première fois les 4, 5 et 6 avril à Paris, en présence des représentants des salariés de toutes les filiales du groupe. L’Icem, fédération mondiale de l’énergie, était elle aussi de la partie.
Le secrétariat du CDRS revient à la CGT par 13 voix. Cependant, la candidature CFDT a rassemblé 10 voix, presque toutes offertes par les représentants étrangers. Cet appui international est un signe évident de reconnaissance du travail fourni depuis deux ans par la FCE-CFDT pour concrétiser les engagements du groupe en matière de responsabilité sociale sous la forme d’un accord-cadre
international. Un bureau, favorisant une large représentation internationale, a été désigné et validé par l’ensemble du CDRS.
Il est composé de 6 membres (1 FCE-CFDT, 1 FNEM-FO, 1 membre chinois pour la zone Asie-Pacifique, 1 membre brésilien pour la zone Amérique du Sud, 1 membre polonais pour la zone des Pécos, et 1 membre anglais pour la zone Europe occidentale).
Une des premières tâches de l’instance sera de compléter les indicateurs communs du groupe qui permettront de quantifier et de contrôler la bonne application de l’accord dans les filiales du groupe. Elle devra aussi établir un réseau de communication et d’échange d’informations entre les membres du CDRS sur la situation sociale des salariés dans tous les pays du monde où le groupe EDF est présent. Une base de données sur les bonnes pratiques sociales déjà existantes dans les filiales, sera créée pour permettre, le cas échéant, de corriger certains axes de travail et les traiter prioritairement dans l’intérêt des salariés.
Un partenariat de conseil sera également recherché avec des parties externes au monde de l’entreprise, comme les ONG, qu’elles soient du secteur d’activité ou plus impliquées sur le terrain sociétal ou humanitaire. Enfin, une attention toute particulière sera portée sur les engagements sociaux et environnementaux du projet Nam Theum 2 qui concerne la construction d’un ouvrage hydraulique au Laos, ainsi qu’aux retraits socialement responsables du groupe EDF des sociétés Edenor en Argentine et Light au Brésil.